4 octobre, froid et vent de face jusqu'à Giurgiu
4 octobre : 74 km de vent froid de face jusqu’à Giurgiu, dur dur.
Nous partons vers 9h30, petite journée pour moi, environ 65km, mais mes deux amis autrichiens, Anne et Johannes veulent faire plus pour arriver à temps à Constanta.
Après quelques courses, c’est la lutte contre le vent glacial violent de face. C’est Johannes qui prend la tête et il assure un bon rythme ; ils ont pris des cailloux dans les poches et un bâton.
Au deuxième village, c’est une meute de dix chiens qui déboulent, toutes les tailles ; jet de cailloux, cris de Johann, je suis écroulé, c’est marrant ; alors que je pensais que j’aurais eu peur, je suis très décontracté et fonce vers les chiens avec le vélo en leur faisant peur avec mes « pschitt » et en accélérant vers eux !! Et bien, çà les fait partir, ils arrêtent d’aboyer et de nous courir après.je pense que dans le fond, ils ont plus peur que nous !!!
On s’arrête à 13h devant une petite épicerie et nous faisons quelques achats. Les gars assis à la table dehors nous donnent la place pour manger, très sympa.
Nous repartons et c’est Anne qui mène le trio. Je suis stupéfait, elle ne mouline pas contrairement à beaucoup, mais elle mène un bon train sans faiblir, par contre c’est Johann qui semble faiblir.
Nous arrivons à Giurgiu où nous devrions nous quitter, mais leur état de fatigue dû principalement au vent et aussi je pense à la longue étape qu’ils ont faite hier les incitent à dormir ici ce soir. Après avoir trouvé l’hôtel près du stadium, 25 euros sans le petit déj pour moi et le double pour les jeunes, nous décidons après info d’aller voir un motel et c’est ainsi que pour le même prix, nous avons une super chambre avec internet et pour mes deux amis, moitié prix et deux petits déj !!! Cà valait le coup de se déplacer.
Par contre, Jean-Charles m’avait indiqué l’hôtel sous les tribunes du stade et je pense que nous ne sommes pas allés au bon hôtel, dommage.
à Giurgiu, c'est comme à Coradia, énormément d'usines à l'abandon, en ruines, c'est triste.
Finalement, le vent nous fatigue, mais je préfère ce temps sec et venteux que la pluie.
J’en suis à J-4 pour arriver à Constanta.
Demain Oltenita, 73km.