3 octobre vers Zimnicea 61km il fait froid vent de face
3 octobre : journée monotone, 61km de Turnu à Zimnicea.
Ce matin, je prends mon temps car je n’ai qu’une soixantaine de KM à faire.
Après le petit déjeuner, je rencontre les Italiens qui me disent qu’il fait très froid et ils sont bien couverts, pourtant ils ne sont pas en vélo.
Mes affaires ont bien séché cette nuit. Je vais chercher quelques nourritures et de l’eau minérale, puis me voilà parti.
Le temps est gris et le restera toute la journée, le vent est froid et de face et le terrain est un faux plat permanent. J’ai décidé de ne pas appuyer sur les pédales car je veux récupérer avant les dernières étapes où il y a des montées.
Je m’arrête pour boire et 4 chiens sortent d’une ferme et viennent pour m’agresser, un gros et 3 petits ; je fais face au plus grand en avançant vers lui, il s’arrête, revient à la charge, puis s’en va. Les plus petits sont agressifs, mais ils ne me suivront pas car je suis remonté sur le vélo et j’ai accéléré !!!
Le paysage est très monotone, partout les gens ont brûlé les herbes sèches dans les champs ou sur le bord de la route; d’ailleurs, c’est ce qu’ils font chez eux aussi ou devant leur maison, ils ramassent les feuilles mortes, les herbes sèches et les font brûler. Ils mettent même le feu à leurs poubelles qu’ils jettent un peu n’importe où.
Des jeunes viennent faire la course avec moi, mais je ne joue le jeu que dans les descentes.
Je photographie deux dames assises sur leur banc devant chez elles. Beaucoup de personnes sont ainsi assises regardant le passage qui est peu fréquenté. Les villages sont morts, c’est triste.
Beaucoup me font signe et alors que je mange dans un abri bus, un gars vient m’apporter un café, sympa.
Il est tombé quelques gouttes d’eau, j’ai attendu la pluie, mais elle n’est pas venue.
J’arrive à Zimnicea assez tôt, c’est une ville morte, pourtant c’est la fête au village, mais il y a peu de monde. Cette ville a subi un tremblement de terre en 1977 et a été presque complètement détruite. 40 ans après, une partie des immeubles a été reconstruite, mais pas terminée, et des quartiers ressemblent à une ville fantôme.
Il y a deux hôtels, le premier est à 70 euros et je vais donc au second pour 35 euros.
L’hôtel est comme une partie des immeubles, mal entretenu, les fenêtres ferment mal, eau tiède, c’est la misère dans cette ville.
Je sors pour visiter les lieux et un chinois m’explique qu’il m’a filmé à mon arrivée en vélo et qu’il a réussi à capter internet contrairement à ce que dit la réceptionniste. Je ferai de même.
Je rencontre un jeune couple d’Autrichiens qui vient d’arriver en vélo et qui va à Constanta. Ils doivent y être le 9 pour rentrer en bus à Vienne car ils reprennent les cours lundi prochain.
Je vais faire la route avec eux demain jusqu’à Giurgiu et puis on verra car je ne veux pas allonger les étapes ou faire du camping sauvage.
ils me racontent qu'ils ont la trouille des chiens; aujourd'hui à Lisa, ils se sont faits courser 3 fois par des gros chiens méchants!!! Pourvu que pour moi, çà continue sans problème avec ces toutous;
J’ai mangé avec eux, ils sont très sympathiques, Anne et Johann.
Je vais mettre à jour le blog, puis dodo.